Tu sais... tu n'as pas tort. Il n'a pas toujours été aussi nul que Cage (MGS1-2-3 avaient quand même leurs moments), quand il a un éditeur il arrive à produire des histoires intéressantes, mais si laissé tout seul, oh boy... c'est du niveau de Cage, facilement.Oh putain, j'avais oublié à quel point l'écriture de Kojima est mauvaise. On se fout de la gueule de Cage mais putain Kojima c'est un autre niveau de nawak. Heureusement que ses jeux ont du bon gameplay.
C'est un auteur avec des choses à dire et une capacité à expérimenter, dans un média qui n'en compte pas tellement.
Ah, non j'avais pas vu! Excellentes nouvelles!oh, et tu as vu @Morrigan ?
https://www.sciencepresse.qc.ca/act...-international-vulgarisation-pour-pharmachien
Purée, j'avais loupé ce thread.Je me demande si les clichés sexistes se sont accélérés à partir de MGS4, ou s'ils étaient toujours là, sauf qu'ils étaient plus cachés/on était moins sensibilisés à l'époque.
Après, le thread sur Komomi Kobayashi m'a fait remarquer que Sa.Ga a toujours eu des personnages féminins cools, élégants, et pas damzelled/fridged, de Square Soft à SQEX, des années 90 à 2018. Donc soit Kawazu est vraiment un dieu vivant (théorie à laquelle la plupart des fans du bonhomme souscrivent, moi le premier), soit "c'était comme ça à l'époque" et "c'est normal au Japon" ne sont pas des excuses.
RS2 a mon personnage transgenre préféré, et RS2, c'était 1993 et il s'en est vendu des brouettes sans traumatiser personne.
Ah, ça fait plaisir ! Je suis le Pharmachien un peu de loin, mais j'ai toujours trouvé qu'il faisait de bons articles, et pour le coup c'est amplement mérité. J'ignorai qu'il avait fait l'objet d'une controverse, mais au moins il a su rebondir.C'est un auteur avec des choses à dire et une capacité à expérimenter, dans un média qui n'en compte pas tellement.
... je suppose, je ne suis pas fan de lui non plus à dire vrai (#TeamSuda51)
oh, et tu as vu Morrigan ?
pile le jour où madame reçoit le tome 2 de la BD !
Il a aussi une culture du détail qui était très très largement au delà de ce qu'on voyait à l'époque.Ma théorie sur le succès de Kojima est assez cynique et se résume en quelques points :
1. MGS est arrivé sur PS1, à l'époque où les gamins Nintendo/SEGA devenaient ados et cherchaient des trucs plus cools et/ou qui se donnent des airs intellectuels
2. Kojima est un sous-Hideaki Anno/Masamune Shirow, en ce sens qu'il fait de la pseudo-philosophie enrobée de science-fiction et de tous pleins trucs que les jeunes ados - masculins - adorent, mais avec beaucoup moins de talent pour l'écriture et pour la réflexion que Anno et Shirow... Sauf que comme c'était une denrée rare à l'époque dans le milieu du jeu vidéo, les développeurs qui jouaient sur cette corde, il est apparu un peu par défaut comme le premier grand "auteur" du secteur.
3. Etant très influencé par la pop culture américaine, Kojima a facilement su faire sa version de James Bond, dans le style comme dans la substance, et ainsi attirer plus facilement le public occidental ; plus qu'un JRPG comme Xenogears par exemple.
tl;dr : Kojima et MGS, c'était une power fantasy bien macho à la James Bond, arrivée juste au bon moment, avec la petite dose de pseudo-réflexion philosophique normalement absente des films d'espionnage américains. Babby's first pseudo-intellectual piece of writing, with guns! Le cocktail idéal pour les ados américains et européens de la fin du millénaire.
J'ai un pote qui me tuerait s'il me voyait dénigrer à ce point MGS et Kojima.
Il a aussi une culture du détail qui était très très largement au delà de ce qu'on voyait à l'époque.
MGS était un blockbuster dans toute sa démesure, sa mise en scène, et était un jeu complètement unique à l'époque dans ses mécaniques, son ton et tellement d'autres points.
MGS2 a poussé tout ça avec les potards au max. Jusqu'aux glaçons que tu peux voir fondre, aux easters eggs et détails que les joueurs se sont échangé pendant des mois.
Ca lui a donné un statut culte et également car c'était un des premiers développeurs à se mettre lui même en avant.
Il est très pompeux dans son écriture, et son story telling, mais il ne faut pas oublier que tout çà était également dans des jeux qui étaient largement au dessus de la plupart de ce qu'il se faisait à l'époque, et était classés à part dans leur traitement du détail.
Pour beaucoup, un jeu Kojima aujourd'hui c'est une "pate" unique, que ce soit au niveau du scénario, de la mise en scène, des mécaniques de gameplay et du sens du détail. On n'est clairement pas obligés de tout aimer, mais il reste assez unique. Ca se voit encore aujourd'hui dans Death Stranding.
Oh putain quoi encore ?Alain Finkielkraut, ou comment un homme aussi cultivé peut dire des énormités pareilles
Quelqu'un veut pas faire un edit de la vidéo d'un mec qui met une droite à Richard Spencer mais en remplaçant sa tête avec celle de Finkielkraut sérieux ?"Je dis aux hommes: violez les femmes!" Et ensuite: "je viole la mienne tous les soirs."
son excuse: c'est du 2e degrès.
Alain Finkielkraut, ou comment un homme aussi cultivé peut dire des énormités pareilles
C'est toujours le truc sur Polanski, où les Pro enchaînent "oui, mais c'était une justice à charge" et "oui, mais elle lui a pardonné", en oubliant complètement (et volontairement) le fait générateur, indiscuté par l'intéressé lui-même: c'est un mec qui quand il avait 40 piges a eu des relations sexuelles avec une ado de 13 ans à qui il avait filé du poppers et de l'alcool, et dont le seul geste a été de se barrer en Suisse. Il y a pas d'angle de vue ou de perspective qui n'en fait pas une infâme charogne.La partie où il dit "violez les femmes" etc., c'est l'arbre qui cache la forêt. En contexte, on pourrait concevoir que ce soit du 2nd degré de très très mauvais goût, mais quand on écoute le reste de son intervention euh... ouais. Le gars qui défend Polanski en disant que la nana l'a pardonné a posteriori, en omettant le fait qu'il y a eu 12 femmes qui se sont plaintes (ce que lui rappelle l'autre invitée), pas juste elle, ou tout simplement le fait que la fille était mineure, mais lol quoi.
"Monde de merde", comme dirait George.Voir des hommes qui, il y a quelques semaines, prônaient activement l'interdiction du voile au nom du féminisme, et qui aujourd'hui se rangent derrière Finkie en qualifiant les féministes d'autoritaires, parce qu'elles n'aiment pas qu'on ne prenne pas la culture du viol au sérieux.
Je sais même pas quoi dire à ce stade.
Je.... quoi?"Je dis aux hommes: violez les femmes!" Et ensuite: "je viole la mienne tous les soirs."
son excuse: c'est du 2e degrès.
Je dis aucune surprise, c'est leur sport préféré la récupération de causes progressistes pour taper sur les étrangersVoir des hommes qui, il y a quelques semaines, prônaient activement l'interdiction du voile au nom du féminisme, et qui aujourd'hui se rangent derrière Finkie en qualifiant les féministes d'autoritaires, parce qu'elles n'aiment pas qu'on ne prenne pas la culture du viol au sérieux.
Je sais même pas quoi dire à ce stade.
Non mais le pire c'est que je pense que ça compte des gens qui se croient sincèrement de gauche, et pas vraiment xénophobes parce qu'ils ont des amis basanés (mais qui ont réussi comme eux).Je dis aucune surprise, c'est leur sport préféré la récupération de causes progressistes pour taper sur les étrangers
+1Tant que ta mère ne sombre pas dans l'islamaphobie ou de l'activisme pour le bannir etc., je ne vois pas pourquoi tu devrais t'acharner à la convaincre là-dessus. C'est correct de trouver que le voile peu être problématique. Son origine est définitivement ancrée dans la misogynie et le contrôle des femmes, après tout (ceci n'est aucunement unique à l'Islam, d'ailleurs), mêmes si certaines femmes ont décidé de se le ré-approprier et de le porter par leur propre choix pour d'autres raisons (ce qui est aussi correct). Même que le voile (enfin, plus le niqab/burqa que le hijab, mais quand même) rend plusieurs femmes, elle-mêmes Musulmanes, inconfortables, à cause que c'est un symbole d'oppression dans leur pays natal.
Bref si tout ce ta mère fait c'est de "ne pas aimer le voile" et ça s'arrête là... y'a pas raison de s'inquiéter. Tu as raison que l'angle féministe est souvent hijacké par des concern trolls/opportunistes xénophobes, et c'est évidemment très frustrant, mais tant que ta mère n'en fait pas parti... alors, c'est bon quoi?
Alors je suis tombé sur des morceaux d'entretien avec Dolto, et c'est FUN.Si j'en crois ma mère, on doit cette hégémonie de la psychanalyse et de certaines idées douteuses (voire destructrices) dans l'éducation, y compris parentale, à Françoise Dolto (dont j'ai appris, au cours de mes recherches, que c'était la daronne de Carlos lol). C'est vrai qu'elle avait l'air bien chelou, cette bonne femme.
On en est resté à Freud sur bien des points, alors que, pour autant que je sache, ses théories ont été remises en cause et démontées sur bien des points depuis.
Oooof, je viens de la voir.J'avais complètement oublié que c'était en ce moment ! La pancarte sur Cantat est puissante.